mercredi 9 septembre 2015

Mes démarches de future entrepreneure

Mes chatons,

Aujourd'hui, j'inaugure une nouvelle rubrique ou je vais vous raconter mon projet de création d'entreprise. Ce qu'il faut faire, les erreurs à ne pas commettre, qui il faut aller voir, etc. à travers mon parcours. Si vous avez des questions, surtout n'hésitez pas !

Et je continuerais de vous raconter ou j'en suis, parce que c'est loiiiin d'être fini pour moi.

devenir auto entrepreneur céline sew

 

L'envie de créer sa propre "boite"


En fait, ça fait très longtemps que l'envie est là, et puis un jour, je m'en suis rendu compte.
Quand j'étais petite, je m'amusais à créer mes collections - vous savez sur ces cahiers avec les personnages pré-dessinés ? Et puis j'ai appris à coudre avec ma mémé, je ça trouvais très chiant ennuyeux à l'époque. J'ai continué à dessiner mes collections et ma grand-mère a continué à me faire coudre des jupes plissées écossaises à la main. Le jour ou j'ai eu droit de toucher sa mac, je suis tombée amoureuse. Et j'ai décidé que je voulais apprendre à coudre "pour de vrai".
Il y a un peu plus de deux ans, je suis venue vivre dans le sud ouest. J'ai mis très longtemps à trouver un travail. C'est en discutant avec ma tante qu'est venue cette idée pour la première fois. Je voulais vendre mes créations (des dessins, des bijoux, des sacs,..) sur les marchés. Et puis j'ai trouvé du travail et j'ai arrêté d'y penser.
A force de chercher du travail et de n'en trouver que tout les 6/8 mois, j'ai recommencé à y penser. Et puis voilà, j'ai décidé de me lancer.

J'en ai d'abord parlé autour de moi, pour voir les réactions des amis et de la famille, c'était plutôt positif. Ca m'a rassurée de voir qu'ils ne me pensaient pas incapable de mener un tel projet à bout. C'est important d'être soutenu, ne serait-ce que psychologiquement - bon, après, si tata Jacqueline propose d'aider financièrement, c'est encore mieux, on va pas se mentir hein !
Même si je suis pauvre peu aisée au niveau du porte monnaie, ça aide de voir que les autres croient en mon projet. Vachement.

céline sew




Mes premières démarches


Je suis suivie à la Mission Locale, c'est donc à ma conseillère que j'en ai parlé ensuite. Elle m'a orienté vers un autre conseiller, Mr P., qui aide les jeunes dans leur démarche de création. Je l'ai rencontré en juin, je voulais lancer mon entreprise en juillet.
On a beaucoup discuté de mon projet, je lui ai montré ce que je fais et  il m'a aidé à monter un dossier de présentation.
En même temps, j'ai pris rdv au CREF de ma ville. C'est une association de femmes chefs d'entreprise, qui aide (les femmes) à la création d'entreprise. Elles m'ont beaucoup informé des démarches, et m'ont aidé à faire un prévisionnel (très important ça).


Céline Sew dossier de présentation

Céline Sew entreprise

Mes premières erreurs


Au final, entre les infos de Mr P, et des dames du CREF, j'étais un peu perdue. Ils se contredisaient sur des points importants. J'ai arrêté de les voir.
J'ai tout de même suivi leur conseil d'aller à la réunion d'informations de la Chambre de Commerce (CCI).
Là-bas, j'ai reçu pleins de documents, pleins de chiffres, pleins de trucs intéressants.. pour ceux qui relèveront, une fois leur entreprise créée, de la CCI. Ce qui n'est pas mon cas.
En parallèle de ça, je me suis aussi beaucoup renseignée sur internet. J'y ai trouvé ce site internet qui permet de s'inscrire en tant qu'auto-entrepreneur, gratuitement (au CREF on m'a dit que l'inscription étant payante quand on voulait le faire "papier" - faux).
J'ai rempli la première étape les doigts dans le nez. C'est à la deuxième étape que ça s'est corsé. En plus des papiers habituels (carte d'identité, justificatif de domicile, etc), il était demandé une attestation de suivi de SPI. Hein ?! Maicékoiça ?

La Chambre des Métiers


Suite à mon incompréhension sur internet, je suis retournée à la mission locale, pour être un peu éclairée sur cette fameuse SPI. La conseillère de garde n'a pas su me répondre et m'a conseillé d'aller à la CMA.

J'y suis donc allée, pleine d'entrain. J'allais enfin pouvoir passer à l'étape 3 de l'inscription sur internet. Et je me suis faite démonter mes rêves par la dame (hyper pas sympa) de l'accueil.
Elle m'a expliqué bien gentiment (c'est ironique bien sûr) que je m'étais "faite balader" par la ML et le CREF. Qu'ils m'avaient raconté n'importe quoi, que la réu d'info à la CCI ne me concernait pas.
Bref, elle m'a bien fait comprendre que j'avais perdu tout ce temps (3 mois quand même hein..) pour rien, que, en gros, je suis débile quoi. J'étais un peu énervée (c'était la semaine dernière), mais je me suis tue j'ai rien dit. En ce moment, j'essaie de moins raler/m'énerver.

Revenons à nos moutons.

Vendredi matin je suis allée à la réunion d'information de la CMA. C'était beaucoup plus passionnant qu'à la CCI, mais je suppose que ça tient vachement à la personne qui présente le truc..



chambre des métiers et de l'artisanat



On a tous reçu une feuille à remplir (avec nom, adresse, etc) expliquant quel projet nous avons. Je me suis retrouvée à coté d'une autre couturière, haha. La nana a lu nos projets à tous à voix haute (je n'étais pas très rassurée), et on a pu en discuter entre nous, et ça, c'était chouette.

On a ensuite parlé des statuts juridique (l'Entreprise Individuelle, l'EIRL, l'EURL, la SARL), de régimes fiscaux (la micro-entreprise ou le réel simplifié), de cotisations sociales, des formalités pour l'installation et des différentes aides à la création.
Plus de renseignements ici, ici, et .

On a, aussi, beaucoup parlé chiffres. Et ça m'a plu, énormément. Surprenant non ?

Je voulais créer mon entreprise sous le régime de la micro entreprise, et je me suis rendue compte que ce n'est pas le statut le plus chouette. Le plus simple, oui. C'est ce qui en fait un statut pas si intéressant en faite. J'explique :
- On paie la TVA chez le fournisseur mais on ne la facture pas au client = on perd de l'argent.
- On a un chiffre d'affaire (sur l'année) plafonné : maximum de 32 900€ pour les prestations de service, et de 82 200€ de ventes. Si notre entreprise est amenée à faire les deux (comme moi, la retouche est un service, la création est une vente), vous devez soustraire le CA de service au CA de vente.
- Les cotisations sociales et les impôts sont calculés par rapport au chiffre d'affaire, et non au bénéfice. En gros, on perd encore de l'argent.
MAIS l'inscription est gratuite, puisqu'on le fait seul. Si on a besoin d'aide (aller voir le CFE), c'est 55€.
Ce statut est intéressant pour ceux qui ne comptent pas vivre de leur entreprise (deuxième emploi par exemple) ou pour ceux qui feront 30% de leur travail au black. Ce qui n'est pas mon cas.

Le statut le plus ressemblant à celui ci est le réel simplifié. Il me convient mieux car les cotisations sociales et les impots sont calculés par rapport au bénéfice et non au chiffre d'affaire, le CA n'est pas plafonné et on est assujettis à la TVA (en gros on la paie, mais on la facture aussi). 
Ils y a deux "bémol" :
- On doit faire de la compta. La CMA donne une formation gratuite de 5 jours, donc ça ne me pose pas de problème. Et puis ce n'est pas si compliqué - j'espère.
- L'inscription se fait avec le CFE obligatoirement, ça coûte 155€.



Guilhem Bertolet
Trouvé sur le site de Guilhem Bertolet



Le Stage de Pré Installation


On nous a, du coup, expliqué ce qu'est ce fameux SPI. Le stage de pré installation.
C'est un stage obligatoire - il y a quand même des dispenses possibles - qui dure 5 jours (sur deux semaines), coute 230€ et ou on apprend les bases de la gérance. On va faire de l'éco des choses comme ça je pense.
Je me suis inscrite au stage de septembre - il y en a un par mois - qui commence le 15.

parcours artisan



Je vous tiens au courant !

Bonne soirée les loulous, bisette !

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